5.31.2010

Céline en danger


Il y a toujours des risques à la procréation assistée...

Trois pieds


J'arrive de ma marche avec chose-là, Scarlett. Ma chienne. Je me sens en vie quand je la promène et que j'entre par infraction dans les commerces qui affichent une interdiction canine. Le même genre de sentiment m'habite quand je m'aventure à me parker au Métro pour aller chercher des cossins aux Pharmaprix. Ou que je déclare une bouteille de vin à moitié bue aux douanes quand en fait, j'ai deux bouteilles de Grand Marnier. Et des homards vivants.

Je sais, c'est bien peu pour se sentir en vie. Mais...le gars du Couche-Tard a quand même trouvé le moyen de me gâcher mon thrill, aussi minable soit-il, en me disant sur le ton le plus gentil du monde que je pouvais la laisser par terre. Scarlett, je parle. «Je peux pas...j'ai pas trop le contrôle, elle a un penchant incontrôlable pour les sucreries et elle est cleptomane.»

À vrai dire, j'avais espoir que Scarlett fasse diversion assez pour que personne ne remarque ce que j'étais entrain d'acheter: une QUILLE de Corona. Une quille de bière...ça fait «j'ai 14 ans et je m'en vais me saouler au Bois de Coulonge à Sillery». Autrement, tu es un Inuit et tu te tiens au parc devant le AMC et le Children à Montréal. Parce que, vraiment, qui achète des quilles? Franchement? Moi apparemment...question pratique: c'est plus ergonomique et discret qu'une caisse de six dans une sacoche quand tu promènes ton chien. Quoique j'aurais toujours pu dire que c'était ses achats à elle...

La morale de mon histoire? Il n'y en a pas. À part qu'il est vrai qu'une quille de Corona, c'est effectivement subtil dans une sacoche. Aussi subtil qu'un SCAB au Journal de Montréal. Et là...facile de me voir venir : j'ai le droit de parler de mon conflit de travail parce que Céline a fait la UNE du Gournal de Mourial. Une promesse que j'ai vaguement faite en février... Comme Lazare au contact de Jésus, la Commission des relations de travail a ouvert les yeux et reconnu que le quotidien avait usé des services d'un briseur de grève cet automne en la personne de Sylvain Prevate. Un ancien collègue à moi, très estimé, qui a d'abord fait carrière au Échos Vedettes avant de joindre les rangs du JDM un certain été ou j'ai moins même été embauchée là-bas. Fervent syndicaliste (c'était tjs lui qui insistait pr qu'on assiste aux assemblées-sandwich-pas-de-croûtes), il est devenu un bon patron au ICI avant que la mort de cet hebdo papier et le lock-out qui nous occupe ne le plonge dans une situation...euh...bizarre, et qu'au final, il se fasse prendre à être briseur de grève.

Être briseur de grève, c'est illégal au Québec. C'est une infraction à la loi, comme de rouler 200 km/h dans une zone de 50. Ou de voler des gants dans un LaBaie. Pourtant, personne ne se pose la question, comment se fait-il que le JDM, en lock-out, dépourvu de ses 253 artisans, puisse publier comme si de rien n'était? Ou de s'y confier comme si de rien n'était...comme Céline et René aujourd'hui, avec leurs confidences sur les jumeaux en devenir.

À chacun de faire ses règlements donc! Alors, dorénavant, si une bitcherie sur soi en permet cinq sur autrui, nous pouvons désormais bitcher sans réserve les personnalités dans les événements mondains. Dans un rayon minimum de trois pieds, cela dit. Pour suivre l'exemple des grands de ce monde avec les Inuits et leurs quilles de bière dans le parc de l'ancien Forum ou l'attitude de nos leaders politiques et artistiques avec le JDM, on se donne un certain lousse pour faire semblant que ça n'existe pas...




5.30.2010

Feu


Je pourrais inventer une tonne d'excuses pour expliquer mon absence des deux derniers mois. Kidnapping, amputation des mains, BigBrother (oui...tsé, ça passait sur V...)...

Mais, je relis mes posts passés, et je constate que je passe mon temps à m'excuser de m'absenter. La vérité, c'est que 1) Un blogue, c'est comme un ami. Plus le temps passe, moins on se parle, plus c'est gênant de s'appeler et moins les prétextes de se recontacter se font crédibles. 2) J'ai trouvé le pré-texte en or. Ça ma coûté un joli 1300 $, une bouteille de pinot-gris et une nuit à drunk tweeter.

Mon vieux Dell a pris en feu. Si, si!

J'en ai encore l'estampe sur ma jupe. Nouvel ordi, nouveau départ, nouvelle vie. D'autant plus que mon MacBook tout neuf, ben...j'ai la prétention de dire qu'il est magique. D'abord, il entre dans ma sacoche, puis, il aime le rose. Il semble aussi avoir une complicité avec mon chien, qui n'a pas tenté de le ronger...encore (ai-je besoin de vraiment raconter comment le feu a pogné ds mon vieux Dell ?) Bref, le compagnon parfait.

Tellement qu'à l'achat, il venait avec une amie: une imprimante/fax/scanner/laveuse/secheuse/aspirateur de mucosités. «On arrête pas le progrès», m'a écrit Paquit le chameau, un ami qui m'a assisté dans mon installation techno-poche de ma nouvelle amie.

- Si ça continue comme ça, ils vont envoyer des hommes sur la Lune, a-t-il ironiquement ajouté.
- Ça serait l'fun, hein? Des hommes sur la lune...moi je sortirais ma tv dehors pour assister à ça, live!, que j'ai répliqué.

Quand ton ami t'explique que tu devrais avoir deux fils, un pour le courant et l'autre, USB, dont l'embout est plat, environ 1 cm de large par .4 d'épais,
supposé faire le lien entre ton Mac et ton imprimante, c'est que tu es vraiment la sous-base des «installateuses». Moi, tout ce que j'avais retenu du livret explicatif, c'est d'éviter d'avoir les doigts humides quand je manipulais la bête. Et aussi de ne pas la promener sous l'orage. Devant le «Printer error as occur» qui persistait à s'afficher sur l'imprimante, et mon Paquit qui me demandait si j'avais pesé sur «On»...ben j'ai réalisé que j'avais pas enlevé le styromousse protecteur du dedans la machine.

Bon, alors, je sais que ce n'est pas suffisant comme histoire pour me mériter une place ds le train de Josélito, mais c'était tu un assez beau prétexte pour reprendre du service ici?