3.19.2010

Laquote-du-jour-de-mon-cru-sur-messenger-jme-fais-rire


Comme l'a dit un jour un témoin dans une affaire de mouche sur un timbit, «J'ai le don de regarder mon manger avant de le manger», ben moi, j'ai aussi un don.

Le don de me faire rire. Écoute ben ça.

«J'me criss secrètement de ben du monde. J'me criss déjà publiquement de ben du monde...alors imagine tous ceux qui attendent dans le secret.»

Je ne te dis pas à qui je parlais. Je sais par contre que si on était payés pour être cyniques, ni un ni l'autre n'aurions besoin de vendre nos organes pour survivre (**Ajout: le collègue en question insiste pour dire qu'il vend AUSSI ses cheveux pr survivre). D'ailleurs, même les licornes peuvent être cyniques...Gina (Desjardins) m'a présentée Charlie hier. Chaaaarrrrrrlliiiieeeeee. Moi je trouve ça magique une «unicorn» cynique.

(***** Re-Ajout: le collègue-qui-couvre-pas-le-cinéma-ben-voyons-donc fait dire que s'il y a des intéressés à lui acheter des cheveux, ben, de me le dire. Je vais vous mettre en contact. Merci.)

3.18.2010

Jeudi confession : je vais tuer un pigeon


1 - J’ai déjà eu peur du vent.

Pas peur des tornades ou des ouragans, non, juste peur du vent. Pour me désensibiliser, j’me souviens que ma grande sœur m’avait plantée entre les deux arbres devant la maison. Je portais un t-shirt moitié coton ouaté, jaune, en tissu mince dans le devant, molletonné dans le dos : le genre qui s’assume pas. Décide ma guenille, tu donnes chaud au froid ? Mais, je sens que j’m’écarte là, je fais de la digression. Je disais donc…je suis toujours entre les deux arbres, il vente, j’ai peur (du vent, oui….c débile un peu, beaucoup) et ma sœur est là, cruelle, à me regarder de la grande fenêtre du salon. Faut être fuckée pour avoir peur du vent. C’est l’équivalent 2010 d’avoir la phobie de Philippe Shnobb.


2 - Je suis ornithologue amateur.

Ben oui. Au-delà du biscuit, je sais ce qu’est un goglu. Et je suis émue quand je vois un bruant chanteur. J’aime les oiseaux au point d’avoir le disque de Pierre Verville, et j’ai aussi déjà apprivoisé une mésange ; mais mon amour a ses limites quand je vois quelqu’un, comme j’ai vu hier à Tous pour un à Radio-Canada, imiter en sifflant des chants d’oiseaux. Ça, c’est dérangé rare. D’autant plus que le gars i-n-s-i-s-t-a-i-t comme un trio de mariachis au buffet d’un tout inclus.

J’ai par contre aimé voir Francis Reddy co-animer avec un perroquet. Moyennant un bon cachet UDA, il accepterait sûrement de remplacer Boucar au besoin cet été aux Kiwis.


3- Je vais tuer un pigeon. Deux si nécessaire. (rien à voir avec un certain Marc)

Les OSTIES. C’est la dernière fois que je faisais ma fine avec des pigeons. Août 2009 : j’ouvre la porte de mon balcon et j’observe l’apparition d’un genre de nid dans le coin gauche. Je jette en bas ce qui ressemble à une couronne de Jésus. La couronne réapparaît le lendemain.


Et encore, et encore, et encore…et, oh surprise, deux œufs ! Drette-là, raide-la, tous nus, sur mon deck Ikea. Pauvre couple de pigeons…en plus d’être laids - tellement que je soupçonne qu’ils ont été les derniers de leur communauté de pigeons à avoir le droit de se reproduire cet été-là – ben j’avais scrapé leur timing de se faire un nid. J’me sentais cheap. Très cheap. Même pas nés, les pigeonneaux étaient potentiellement difformes et techniquement des sans-abris.

Dans un élan de générosité, je les ai installés dans un petit panier ou j’ai mis de la paille de Pâques. Mauve. Joli et confortable. La mère pigeon a semblé apprécier. Elle a couvé, il a couvé, elle a couvé, il a couvé et hop, deux affreux bébés sont nés. Ils ont grossit, aussi, et ont commencé à chier, chier, chier…si bien que, quand un des deux pigeons est mort, sa mère a continué de nourrir le tas à côté. Non, je blague. Un des deux pigeons est mort, oui, et sans aucun respect pour son frère, l’autre con restait là à lui marcher/chier dessus. Par respect, j’ai pogné la bête morte, entremêlée dans la paille mauve, et je l’ai lancée par-dessus le balcon. Il aura au moins volé avant son frère.

Mais heille. Les OSTIES. Mon balcon est devenu leur quartier général. Sont revenus les maudits. Sont revenus en famille élargie saloper tout mon deck Ikea nettoyé par l’hiver. Pis les faux hiboux, c’est une légende, sont pas cons les pigeons, ils savent que ça vit pas vraiment en ville les hiboux. Zéro peur. Au pire, ça leur fait juste une nouvelle chose sur quoi chier. C’est pour ça que je dois faire un exemple et en tuer un. Deux si y faut.

Cedrika Provencher


Anecdote de catégorie A. Bon, peut-être A-.

Je promenais ma zoothérapie. Scarlett de son prénom. Chien cute, boule de joie, guidoune dans l'âme, bref, elle le sent de très loin quand un passant la trouve cute...et s'en suit une danse du bonheur assez intense, de la queue au museau.

Au hasard du parcours, nous croisons une garderie et du même coup, une dizaine de petites mains qui veulent toutes caresser ma bête. Volontiers. Scarlett aime l'attention des petites mains. Elle est un chien thérapeutique, je le répète.

Oui, y a un punch à mon histoire.

Pendant que les petites mains se font aller sur mon coton, j'entends, oui oui, un parent dire à sa coquine de 5 ans qui visiblement voulait aussi flatter ma Miss: «Tu vois, c'est avec un joli petit chien comme ça qu'on a kidnappé Cédrika Provencher.»

Comment je dis déjà? Namaste.

3.13.2010

Haut les mains...dans les culottes baissées

Est-ce que tu sais pourquoi c'est toi, là, présentement qui lit des passages de ma vie, et pas le contraire?

Parce que ma vie est beaucoup plus intéressante que la tienne. hahahaha. Non, c'est pas vrai. Quelqu'un m'a mise au défi d'écrire ça. Pas game qui disait. Pfff. C'est mal me connaître...et bien me connaître en même temps, parce qu'au fond, au moins une petite fois par année, je sombre dans un karma anecdotique. Et là, j'ai l'impression d'en être à l'épicentre.

HAUT LES MAINS!!!!

J'ai pris ma grosse voix pour te surprendre, hehehe! Tu pourras pas être aussi surpris que moi hier. Je reprends ma grosse voix: J'AI ÉTÉ ARRÊTÉE!!!

Vendredi soir, je reviens de la répétition-générale-love-nest whatever de Big Brother. Voie de service de Décarie, ça flash en arrière de moi: la police me colle au cul. Mon premier réflexe est de me demander pourquoi le gros Impala me dépasse pas par la droite s'il veut...ben...faire ce que les polices font d'habitude dans le coin le vendredi, soit se dépêcher à faire une descente dans l'obscur bar à côté de la boulangerie polonaise / salon de coiffure / bureau de change. Oui, y a beaucoup de commerces hybrides ici.

J'me range. Est-ce qu'il faut arrêter son moteur quand on se fait arrêter? Parce que...même la police cute a pas pu me répondre.

-C'est comme vous voulez.
-Mais, t'as pas peur que je me sauve?
-...
-Ok...euh...je suis supposée faire quoi, là?
-Me dire pourquoi je vous arrête. Si vous me donnez la bonne réponse, je vous laisse aller, madame.

Après la police chummy-chummy de l'autoroute (voir autre post), la police de la voie de service qui fait des quiz? Mais j'étais fourrée...je voyais vraiment pas ce que j'avais fait. Vraiment pas. Vraiment...ça spouvait pas que je roule trop vite, je parlais au cellulaire..AHHH!

- AHHH JE SAIS! JE PARLAIS AU CELLULAIRE!!

Un peu plus et je criais bingo, comme si je venais effectivement de gagner le gros lot.

- Vous habitez ou?
- Côte-des-Neiges.
- Pour vrai?
- Oui oui!
- ...

Le gars est sceptique. Je sens le besoin d'en remettre.

- Oui oui. La la rue, près du collège. Tsé, dans le bloc juste en face de l'autre bloc ou vous faites toujours des descentes avec des chiens parce que y'a des gangs de rue ou des voyous qui font du commerce illicite, là?
- ...
-Tsé, y'a toujours des fausses alarmes de feu dans ce bloc-là!
- Est-ce que je peux voir votre permis de conduire?
(La cute police éclaire ma carte, me regarde, regarde ma carte, me regarde...et recule d'un bond)
- Oui c'est moi. Ah je le savais! Sont tous là me dire que c'est pas vrai que j'ai la face si ronde que ça, que ça paraît même pas que j'ai l'air de Tom Jones...que ahhrghh les maudits menteurs!
- Pourquoi avez-vous le visage rond?

Bon, bon, bon. Je t'épargne la suite de ma conversation et j'te dévoile le punch tout de suite: le gentil (et cute, je répète) policier m'a laissée partir sans ticket. J'espère que sa grosse Impala n'était pas de ces voitures de patrouille vandalisées plus tôt aujourd'hui.

Apprentissage du jour: c'est dangereux de parler au cellulaire au volant, je ne maîtrise pas l'art de la conversation avec les forces de l'ordre et les commerces 24 h ne sont pas la seule richesse de CDN, il y a aussi les jolies polices de quartier qui te pognent les culottes baissées.

L'école de la vie


Je néglige de revenir du gym depuis quelque temps.

Peut-être que que suis moins assidue parce qu'effectivement, j'ai appris que j'avais (pour vrai!) des gros os. En fait, j'ai miraculeusement l'os dense, paraît, pour une fille qui bouffe de la cortisone depuis presque deux ans: ce qui me fournit une double raison de ne pas trop brailler sur le pèse-personne. J'aime ça, le mot pèse-personne!

Hé, mais...qu'entends-je? Paresseuse machin quoi? Minute papillon! Je néglige peut-être de revenir du gym, mais je ne joue pas les oisives pour autant, je fais profiter le temps et j'accumule les apprentissages. Par exemple, je sais maintenant que Oscar, ben ça prend un S au pluriel. Je sais aussi qu'Eric Saint-Pierre, le monsieur de chez Mira...ben il n'est pas aveugle. No no no. Fallait pas se fier à son linge, ça a l'air. Je ris quand même en repensant à la fois ou je lui ai acheté un porte-clés à Place Ste-Foy...malaise en flash-back, j'avais alors fait comme s'il était aveugle. Tant mieux pour lui, il va pouvoir profiter de mon troisième et dernier apprentissage de la semaine: "On ne peut pas rester neutre devant un nain de jardin". Dixit Philippe Shnobb à C'est ça la vie.

D'ailleurs, on ne soupçonne pas la richesse de la programmation de jour en télévision. Particulièrement La fosse aux lionnes, qui faisait davantage fosse septique cette semaine. Le topo: Caroline Proulx traîne avec elle son petit Yorkshire pour le bénéfice d'une parade de mode canine ou la collection de vêtements pour chiens Puppy Angel est en vedette. Cute, pas méchant, qu'on soit pour ou contre cette "humanisation" de l'animal, y a pas de quoi fouetter un chat ou d'en faire un débat sanglant. En gros, on s'en torche, comme plus 80 % des sujets traités à ce show de télé qui a perdu bcp de son lustre et de sa profondeur depuis le départ de Marie-Soleil Michon. Je n'en dis pas plus...admirez par vous-mêmes comment Suzanne Lévesque s'est emportée contre Caroline, en s'indignant sur les petits chiens, traitant son Yorkshire de fin de ligne de race... Inacceptable comme pétage de coche à l'écran, surtout que ça couvait depuis longtemps. Le pire: Loin de régler le conflit, elles en ont remis le lendemain en demandant à l'invité du jour, Ricardo, s'il habillait ses poules.

Et vous savez quoi? Les lionnes reviennent l'an prochain, contre toute attente. Aux dernières nouvelles, du moins selon ce qu'on m'a dit. Misère. Chose certaine: plus jamais de petit chien dans la fosse, même pas ma Scarlett. On va devoir se rabattre sur C'est ça la vie.

3.10.2010

Allez, approche...j'te ferai pas mal...

Ah ben! Je cherchais justement un nouveau petit copain pour ma Scarlett. Un animal domestique ou deux, c'est le même trouble, non?

Pensez-vous que je serais mieux de le mettre dans une cage ou un vivarium?

Allez...approche, j'te ferai pas mal...

Excuse de marde

Dans la catégorie «scuse-moi, faut que je te laisse, mes céréales ramolissent», j'ai vraiment gagné le championnat de l'excuse de marde aujourd'hui.

J'ai dit au pauvre gars de Greenpeace venu cogner à ma porte pour me recruter (du porte à porte dans Côte-des-Neiges...faut être déterminé pareil), que je pouvais pas adhérer à son groupe parce que...parce que...j'étais JOURNALISTE.

Ça a duré une seconde, mais j'ai eu le temps de lire un gros WTF teinté de dégoût dans son visage. Avec une défaite poche comme ça, il a du penser que j'étais le genre à jeter ma vieille peinture dans ma toilette en criant "Fuck les rivières, quin Roy Dupuis!". Le pire, c'est qu'en voulant refaire impression, j'ai insisté, trop peu, trop tard, surtout trop mal, en disant «Oui mais mon site internet de journaliste traite de questions environnementales...euh...on couvre le vert. On est un média sérieux, pas juste une site...de même».

Je ne peux pas être membre de ton groupe parce que je suis JOURNALISTE! Pfff. J'ai un travail sujet aux bénéfices marginaux plus ou moins éthiques...spectacles, albums, sorties jet-set (haha si peu), sandwichs pas de croûtes à volonté... Et moi, comment je profite de mon statut? Rien de mieux qu'une excuse de marde pour me débarrasser d'un solliciteur de Greenpeace. J'aurais été un baleinier chinois très peu convaincant.

3.04.2010

Avant il y avait Toller

Johnny Weir (oui j'y reviens encore...Tout le monde en parle invite bien Alain "dit le poète" Goldberg cette semaine!) n'a rien inventé. En fait, il nous rappelle qu'au-delà du costume, le patin...oups, le spectacle, c'est une question d'attitude ASSUMÉE!

Mais avant lui...il y avait Toller Cranston. Grand champion canadien, de l'ère pré Brian Orser, Kurt Browning et Elvisssssss...Toller a surtout marqué le patin avec son move caractéristique de la p'tite patte en l'air doggy style combiné à un levé de bras style jumping-jack.

Deux chorégraphies paillettes free à voir ICI et ICI (celle-là...c'est plus pour le costume de mime...un vrai jardin de gestes!)

Catégorie "Ça serait péché de s'en passer": sur la Sundance Channel la télé-réalité Be Good Johnny Weir. Vraiment...un monde. Depuis le 18 janvier, les lundis à 22 h 30. Tout plein de contenu magique sur le site web! Pire que des cheetos pour "l'addiction". Sauf que ca tache pas les doigts et que c'est zéro calorie.

3.02.2010

Le Che-Nous des artistes


Tout est dans la hanche. Et le bon alliage qui la fait tenir.

Allez, gâte-toi avec le CHEZ-NOUS des artistes GANTÉS.

Je ne suis pas la vraie Pascale Lévesque, je suis Julie Snyder.



Aussi...

«Je suis nue et ma porte est débarrée.»
«Ça coûte cher de moulée une licorne apprivoisée!»
«I Russian Girl. Good laundry, cheap price. Only man with great. Do celebrities 50 % off.»
«Edgar Fruitier est dans ma chambre, il me force à écouter du classique...noooooonnn je ne sens plus mes pieds!!!!»

J'ai fait bien des choses dans ma vie virtuelle, mais jamais que j'me suis perdue dans les bois. Surtout pas durant un épisode de L'Auberge du chien noir: j'aurais même pas l'idée de sortir de chez nous un lundi soir, tout à coup que Norm perdrait sa perruque, ou que Janette se mettrait à parler.

Alors...pourquoi Stéphane E. Roy serait sorti de chez lui lundi soir pour se balader en forêt?

Pas fort de sa part de faire semblant d'être perdu dans le bois et de l'écrire sur Twitter. Mauvaise stratégie rare si ce n'est pas un hasard que, la même semaine, Sylvain, son personnage de Caméra Café, simule sa mort...

Mais vraiment, valait-il mieux rire ou s'inquiéter en lisant «je suis pris dans le bois dans un sentier de raquette sans raquette.... on ma abandonne...et je twitt absurde». Suivi de «non j accepte cette nuit dans le froid hivernale comme un purgatoire salutaire», et de «je ne sais pas fair la difference entre un cri de grand duc et un cri de loup», et enfin, «je ne sent plus le contact de mes pieds avec le sol.... j espere qu ils vont revenir me chercher quoi faire twitter c est absurde...froid».

En plus, c'est bourré de fautes. Juste ça c'est pas crédible. Tu vas mourir. Ces twitts sont les dernières marques que tu laisses à l'humanité...ton travail dans la vie c'était de jouer...mais aussi d'ÉCRIRE des pièces de théâtre! Fuck. T'as beau avoir peur des sapins, des hiboux pis des loups, tu te forces un minimum? T'imagines l'épitaphe autrement?

Nananon...fallait pas trop être attentif pour croire Stéphane.

Et encore...si c'était vrai:

Quelqu'un qui souffre d'hypothermie dans les bois, qui a un téléphone cellulaire mais qui, au lieu d'appeler le 9-1-1, ne trouve rien de mieux à faire pour sauver sa vie que de twitter son malheur, y mérite juste que les loups l'adoptent, lui fassent manger de la viande crue pour l'éternité et le forcent à porter un t-shirt à leur effigie.

Tsé...j'ai pas vraiment de licorne. Et Who the fuck is Stephane E Roy?