1.15.2014

La game vient de changer


En visionnant Les jeunes loups j'ai pu comprendre comment se sentait un joueur de hockey qui écoute Lance et compte. Ça ne vient pas de moi, mais de Mathieu Bélanger, un journaliste qui travaille au Droit. Sauf que Mathieu a mis le doigt pile poil dessus.

Avais-je la prétention de connaitre quelque chose au hockey? Aux grosses maisons? Aux policières à grosses boules qui font des parties à trois avec Peter Miller? À quoi bon être de mauvaise foi: valait mieux laisser vivre et mourir les répliques de Lance et compte en souriant.

Mais Les jeunes loups? Sérieusement. "La game vient de changer" "Pense internet Paula"... Je revendique un bon vox-pop dans les #jeunesloups , un topo météo et une chronique "Où vont vos impôts" mettant en vedette un commissaire qui gaspille l'argent de l'école pour boire du vinier. Bref, un peu de réel dans ce journal virtuel, parce qu'en ce moment, le mot cliché veut changer de nom tellement c'est plein de clichés. 

Il y a cependant du positif. Jouer à qui joue qui, comprendre, chercher les collègues et personnalités médiatiques qui ont inspiré les personnages. Se souvenir que l'inspiration se retrouve toujours dans la longueur de bras de celui qui tient le clavier. 


Si j'écrivais une série, par exemple, sur les coulisses de la télé et que mes acteurs et actrices étaient des chiens. Ça se pourrait, certains chiens apprennent à danser et jouer du piano. D'autres au poker. J'ai même déjà vu des humoristes apprendre à jouer le drame. Tout est possible. 


Donc, mes jeunes loups à moi seraient des chiens. Ce qui est encore plus logique quand ton titre c'est "Les jeunes loups". Évidemment, j'aurais plusieurs Grands Danois dans ma salle de rédaction: des baveux qui se fatiguent vite et qui ne sortent pas dehors en cas de mauvais temps. Les bibelots de la salle. J'aurais aussi des carlins, des licheux professionnels. Il en faut, car autrement, il n'y aurait jamais personne ne promu au rang de chroniqueur ni de directeur adjoint. Lise Ravary, tiens, ferait un merveilleux carlin. On dit aussi pug. 


Quand au lévrier afghan (les Afghans c'est toujours d'actualité à Montréal), il aurait un rôle de premier plan. Seuphie Durocher: une grande blonde qui pose et qui dit comme son maître... ou son aspirant.

Patrick Lagacé? Un dachschund (teckel, chien "soucisse") Attention, on dit que " Il ne faut cependant pas les laisser sauter de très haut pour éviter les blessures dorsales".

Benoit Dutrizac? Pitbull. Marc Cassivi: Braque de Weimar. Paul Arcand: Saint-Bernard. Denis Lévesque: Poméranien. Claude Poirier: Claude Terrier.

Martin Leclerc, Marc Denis et leurs comparses des sports: des greyhound athlétiques. Sauf Dave Morrissette. Lui, c'est un bichon maltais. Il saute, il jappe, il joue, mais on n'arrête pas de l'aimer.

Au showbizz? Des cavaliers king charles. Ok, ok... personne connaît ça, sauf ma mère. De toute façon, C'est beaucoup trop racé pour le showbizz. Comme si on demandait à un coton de Tuléar d'interviewer la royauté. Donc... pour le showbizz, un caniche toy.

On a un show qui coûte cher en moulée, mais on a un show quand même. Les jeunes chiots loups.




1.14.2014

La chronique sentimentale


Allo...
Allo?...??
ALLOOOOO!!!!

Aux abonnés absents depuis un certain temps, j'étais occupée ailleurs à développer mes compétences transversales. J'ai aussi eu une révélation, devant l'avalanche de blogues, de billets d'opinion et de cette tendance d'avoir à donner à tout prix son avis sur tout, peu importe si le sujet nous concerne où on y connait quelque chose.

Ma révélation: on s'en contre fiche de ce que tu penses. On s'en fiche de ce que je pense.

Cela étant dit, estime-toi chanceux, ou pas, de tomber sur ce que j'écris. Je ne ferai pas de publicité, je ne demanderai pas à quiconque de relayer le tout. Tout ce que je cherche ici, c'est une façon de d'apprivoiser à nouveau un métier que j'ai jadis exercé*, écrire, et que j'ai abandonné de façon subite. Un genre de coït interrompu. Comme tout le monde tente de trouver l'orgasme en pianotant ces jours-ci, avec le sac plein de superlatifs, j'embarque aussi dans la pandémie.

La chronique sentimentale, c'est la H1N1 de 2014.

Tousse, tousse,
Atchoum.

*ça y est, j'ai fait ma première faute de participe passé après seulement deux paragraphes...ni vue ni connue, j'ai eu le temps de corriger le tout avant de publier. Voilà bien la preuve que mes gros doigts se sont empâtés)