Dans un édifice

Pu. Capable. Des. Rentrées. Télé. D. Automne.

Est-ce moi ou une impression partagée que toutes les émissions de V sont tournées dans le même décor de machine à boules géante? Et toutes éclairées par le même gars qui pose les néons dans les salles à manger du Dunkin Donuts? Même moi je peux me voir les veines en ouvrant ma télé à V... En studio, j'ose même pas imaginer la puissance des néons qui doivent forcément avoir un side line de rayons x au CLSC. (quatre fois «même» dans un paragraphe, quand ... même)

Entendu aujourd'hui, dans une conférence téléphonique journalistes/patron de l'info de TVA: l'agence QMI a des bureaux. Physiques...comme la Presse Canadienne. Des bureaux quelque part au centre-ville, m'a-t-on indiqué quand j'ai posé la question. Et attendez, on m'a même précisé que ces bureaux étaient...dans un édifice.

Je quitte vendre des souliers.

La maladie d'amour

Elle court, elle court.

Mais sans attirer l'attention.

Je veux dire, l'attention d'autres que les quidams, des passionnés de sport ou des gens soucieux d'entretenir une certaine santé par la pratique d'un sport. Juste ça.

De quoi je parle? Du Marathon des Deux rives, entre Québec et Lévis. Un événement sportif assez majeur à Québec. C'était la 13e édition cette année, un succès de foule. D'abord dans les chiffres officiels, tels que vantés par les organisateurs: 7000 participants aux épreuves confondues de 5 km, 10 km, demi-marathon et marathon. Soit 30 % d'augmentation par rapport à l'année précédente. Puis aussi dans ce que j'ai pu vivre sur place.

Non...moi, je ne cours pas après la maladie d'amour comme Sardou. C'est ma soeur qui se cherche des excuses pour refuser de boire du vin les week-end "Ah ben là...non merci, tsé...je cours un marathon!". Ouin ouin... Bon, reste qu'en dix éditions, j'ai rarement vu autant de gens encourager les coureurs dispersés sur tout le trajet. Bravo!

Si bien que...j'ai trouvé plutôt curieux qu'aucun politicien ne profite de l'événement pour se faire un peu de capital de sympathie. À l'exception de cette mascotte "puppy" sans nom de la marine canadienne, venue séduire les enfants à côté du stand McDonald et de son bon café gratuit.

McDonald...mais pas de Maire Labeaume (qui réitérait dans une entrevue au Soleil, le jour même, son souhait de faire venir dans sa ville la plus importante manifestation de sport amateur au monde...les J.O. !), pas de Yves "Ministre de la santé" Bolduc...même pas de Marcel Aubut ou de Pierre Karl Péladeau, qui seraient ravi que les deniers publics financent un nouvel amphithéâtre pour y attirer les néos Nordiques. Étaient-ils tous au Michaelangelo?

En fait, la seule personnalité publique qui participait au Marathon, au demi-marathon en fait, cétait le chef Jean Soulard. Un apôtre de la course, qu'on voit régulièrement jogger sur les Plaines. Une belle 34e place sur 250 dans sa catégorie, homme 50 à 59 ans. Et 253e sur 1361 parmi tous les hommes qui ont pris part au demi-marathon.

Hasard, curiosité, coïncidence...paranoïa de cocotte? Toujours est-il que le Marathon n'avait pas dans sa petite poche un partenaire média majeur...ni de chez Quebecor, ni de Gesca..et pas même d'Astral ou Corus ou Cogeco ou Radio-Canada. Juste une compagnie d'assurance, deux villes, une boisson gazeuse...etc. Rien d'assez attrayant pour qu'une personnalité en manque d'attention s'y fasse voir. Pécisions: les médias de Québec ont tous justement couvert la course.

Marc Bellemare et Philippe Couillard, à leur belle époque de ministres, ont déjà pourtant foulé la ligne d'arrivé de ce marathon (qui est aujourd'hui considéré comme l'un des dix marathons auquel participer par le prestigieux magazine Runner's World, aux côtés des événements de Boston et Paris...). Avec leurs «snicks» neufs...et bedons bien ronds.

N'empêche, c'est tout à l'honneur du Marathon des Deux rives de s'inscrire comme événement sportif majeur sans avoir besoin de stars politiques ou autres qui y paradent. N'empêche aussi, c'est tout autant étrange de constater l'absence de personnage clés de la Ville de Québec quand on essaie de faire de mon village la nouvelle Mecque du sport amateur et professionnel. À défaut de commanditaire média, on s'abstient, j'imagine.

Et les résultats? Chez les hommes, c'est Louis-Philippe Garnier de Montréal qui a remporté la longue course. Nathalie Goyer de St-Bruno-de-Montarville a ravi la même pôle chez les femmes. Ma soeur...et bien, pas mal du tout pour son 10 km: 31e dans sa catégorie et 133e sur 1044 chez l'ensemble des femmes.

Bien hâte de voir qui se montrera la face la fin de semaine prochaine au Marathon de Montréal, où tous les coureurs, qu'importe la distance parcourue, termineront leur épreuve dans le Stade! Et parmi eux...ma soeur, oui, mais aussi une belle gang de Ruefrontenac.com. Comptez sur moi pour leur faire des pouisshh pouishh de Gatorade à 500 mètres de la fin...

Femme fontaine

Je pars à Québec. Voir du monde courir...

C'est le Marathon des Deux rives ce w-e: je ne manquerais jamais une occasion de me tenir sur le bord du dernier kilomètre d'un marathon avec une bouteille de Gatorade et m'assurer d'être bien vue par les coureurs quand je le bois avec ma paille géante. Un jour, je me suis juré ça, et je suis toujours la rigueur incarnée dans mes auto-promesses.

Aller à Québec, c'est surtout l'occasion de ...

1) Pratiquer un de mes hobbys: prendre le funiculaire. Prendre le funiculaire, bondé, et lancer «c'est pas dans ce truc que des touristes sont morts quand il a déccroché? C'était quand déjà?»

2) Faire mon lavage. La fontaine devant le Parlement est encore ouverte.

3) Manger discrètement au Michaelangelo.

L'homme qui gaspillait des arbres

Avant d'aimer Bruno Pelletier, j'ai aimé Richard. Le seul Richard que je connaisse qui puisse se passer de nom de famille.

J'ai sauté sur l'occasion, tout à l'heure, pour me prendre en photo avec. J'ai toujours été admirative de ces reporters qui devenaient l'ami des stars et qui se posaient avec. J'en suis maintenant une.

Y'a ça de bon (entre autres) dans les lancements de programmation télé. Ces rencontres inattendues. Le reste, c'est du bonus: défier les interdiction de parking dans la rue et les surprises gastronomiques, comme les Mr Freeze qu'on nous a servis aujourd'hui à Télé-Québec.

La photo: Dans le coin à droite, c'est mon oeil. Dans le coin à gauche, en arrière plan, c'est lui. Richard.

Potins de stars

Nous avons gagné. On a été les derniers partis du lancement de Radio-Canada mardi. Gilbert (pas Rozon) le serveur, nous a laissé une bouteille. Ils ont délogé la gang de transfuges Virginie/Providence avant nous pour déshabiller les tables et plier la grosse tente.

Mais...aussi tenaces que le personnage d'Édith qui ne meurt jamais vraiment, Providence nous a finalement clanchés pour la suite. Ils étaient encore sur la terrasse de la SRC quand j'embarquais dans ma Mazda, MC Gilles dans sa Lada, et Jean-René sur son Bixi.

Non, c'est faux. Jean-René n'a pas de Bixi. C'est Dominic Arpin qui en a un.

Potins de stars?

1) Roy Dupuis a passé tout le lancement de R-C avec des lunettes soleil dans le visage...parce que ses yeux lancent des lasers et que c'est dangereux pour ceux qui le regardent de proche.

2) Il y avait une sculpture en melon dans le buffet.

3) Zéro trace d'Éric Salvail. Mais il sera aux Kiwis jeudi matin.

4) Charles Lafortune a pris le dernier coke diète au gala de Vrak Tv mercredi. Dans la salle de presse qui a rangé sa cafetière dès qu'on est entrés...dans la salle de presse.

5) J'ai fait peur à Patrick Huard sur l'anti.tapis du Karv. Je lui ai dit: "Attention, Marc Cassivi est derrière toi!". Non, c'est faux...c'était Dominic Arpin.

Serge Postigo

Comment réagir devant l’adversité ? Je veux dire…Comment accepter les choses avec résilience au lieu de s’apitoyer.

Parce qu’au fond, et c’est ce que j’ai compris ce matin en me rendant au lancement de programmation télé de Radio-Canada. Ça pourrait être pire.

Ça pourrait être pire : je pourrais être boycottée par une émission, une production…ou (AÏE !!!) un réseau en entier. C’est arrivé à Éric Salvail.

N’est-ce pas la pire chose qui puisse arriver ? Être barré de la Petite Séduction ? La guerre des réseaux, elle a assez duré. Ça va trop loin, résolument trop loin.

Et c’est là que j’ai eu l’idée de créer ma propre chaîne spécialisée…un lieu de paix, de trêve, une Suisse, un territoire où tous les estropiés de la guerre TVA-SRC pourront panser leurs plaies et rêver, sans heurt, de se retrouver à Salut, Bonjour ! ou à Pyramide.

Ce sera la chaîne Serge Postigo.

Parce qu’on en n’a jamais assez. Parce qu’il est gentil. Parce qu’il goûte sûrement bon. Parce que…quand il met en scène un gala, il est aussi capable de jouer dedans. Parce qu’il a été l’ami d’un vétérinaire dans 4 et demi. Parce que Serge il est assez poli pour faire semblant, discrètement, de goûter au drink que Francis Reddy lui sert au Kiwis et des hommes. Parce qu’il est de plus en plus Français. Parce que Serge, il a déjà été Joël dans Watatatow. Et qu’il a animé Ça manque à ma culture.

Imaginez…une chaîne à SON image. JAMAIS Channel Serge Postigo ne boycotterait Éric Salvail. En HD, elle montrerait l’exemple. Elle serait la sœur de la chaîne des avis de recherche. Et de la chaîne des bandes annonces indigo. Sans oublier qu'elle serait cousine avec ma future chaîne de musique en continu, Sylvain Cossette.

Ça pourrait être pire? Non, ça pourrait être mieux. Ça pourrait être le paradis.

Cesar

Je rêve parfois d'un monde à la César où tous les problèmes d'humeur des gens se règlent en les mettant à l'exercice sur un tapis roulant.

Cesar Millan est un gourou, d'abord celui des propriétaires de chien, mais surtout, un gourou, point. Si j'applique ses trucs? Si si...mais jamais sur Scarlett, parce qu'elle est polie, naturellement (comme sa mère). Je préfère m'exercer sur les gens. J'aime les humilier en les couchant sur le côté à coup de tssshhhhhuuuuuuiiiit ! ttsssshhhhuuiiittt !

En novembre, au Centre Bell, César mettra Montréal aux pieds. Le Centre-Bell! Lui, sa meute, ses rollerblades et son cardigan. Ça peut être grand le Centre Bell quand ton nom c'est le «Dog Whisperer».

Et qu'est-ce que le Dog Whisperer indique dans son invitation aux Montréalais?

«Aucun chien ne sera admis au spectacle, précise le promoteur Evenko»

À la demande générale

Revenir de vacances, en lock-out, ça ne change pas grand chose. À part peut-être que je me suis installée dans mon salon au lieu d'être ben à l'aise en bobettes dans mon lit. Non, c'est pas vrai. Je suis toujours dans mon lit, mais j'ai mis des shorts. Et je n'ai pas bu d'alcool depuis au moins 24 h. Ça c'est du professionnalisme.

Petit quiz qui souligne bien mon retour. Qui présentera un troisième album de reprises, à la demande générale? Vu dans mes courriels: « Sylvain Cossette présentera cet automne, à la demande générale, l’album 70s Volume 3. »

Qui, ça? Qui sont ceuzes qui font ces «demandes générales»? Les mêmes qui ont fait de Québec-Montréal une émission à succès? Les mêmes qui sont impliqués dans l'expression préférée des animateurs/journalistes/personnalités/etc... qui sont incapables d'assumer seul une prise de position...«on a reçu beaucoup de courriels»?

Donc, comme Sylvain Cossette qui ne souhaitait pas priver son public d'une autre série de hits du passé, à la demande générale, je reprends du service aujourd'hui. Ici comme sur RueFrontenac.com et ... peut-être tard la nuit devant ma grande fenêtre.

Plan de match: un post par jour. Et changer le look de cette page.

Ha ha ha. J'me fais des beaux accroires, hein? Il n'y a pas de petits rêves...regardez Sylvain Cossette! Tsé, quand c'est rendu que même CHOM passe ses versions.

Vacances, part ONE

Quand je ne suis pas ici, je m'occupe. Mon hobby: en ville, personnifier Jim Corcoran. En campagne, chasser le canard.