Une journaliste en feu, ou feu journaliste?

Par où commencer?

J'hésite entre vous conseiller de porter toujours des vêtements en matériel naturel comme du coton, du lin ou de la soie... Ou vous conseiller d'éviter de prendre part à des concours de manboobs dans un bar en présence de lampions.

Qu'importe. Vaut mieux prendre note de ces deux suggestions. Ou simplement se promener nu. C'est que ce que je m'efforcerai d'appliquer suite à cette mésaventure VÉCUE samedi soir.

L'addition abracadabrante: souper de la FPJQ + robe à franges + sortie à L'Île Noire + lampions + fille (chaudasse) un peu penchée au-dessus du lampion + feu + Oh mon Dieu LE FEU + MON SEINNN DRROITT A POGNÉ EN FEEEEUUUU + FAITES QQCH POUR UNE FOIS QUE JE PORTE DU C J'VEUX PAS RETOURNER À DU B !!! + DOMINIC FUGERE ENLÈVE TA MAIN DE LÀ, C'EST ÉTEEEEINNNT!!!!

Mes seins sont saufs. Fiou: s'il avait fallu qu'un tison enflamme ceux de ma voisine Gabrielle! Ma robe, elle, a eu moins de chance. Et je ne crois plus, désormais, qu'il me soit possible de mouler mes boules de neige sur ma poitrine, étant donné sa tendance à l'incandescence.

Mais, ce n'est pas tout. Après cette scène improbable, le feu sur mon sein, moi qui crie, mes collègues qui profitent de l'occasion pour masser mes chauds obus, que voit-on dehors? Des pompiers, tout plein de pompiers....et leurs camions et leurs échelles...mais qu'est-ce qu'on a fait des tuyaux?

Incendies

Grande soirée pour le journaliste hier: gala de la FPJQ, souper dans un hangard et fin de soirée dans un bar.

À RueFrontenac, on n'a pas remporté les honneurs - sauf Gabrielle Duchaine (qui stresse ici alors que c'est le tour se sa catégorie) qui a mis la main sur la bourse Arthur Prévost. Et y'avait aussi un peu de nous par alliance dans le prix du photographe Ivanoh Demers qui a été célébré pour sa photo montage de Didier Lucien et Widemir Normil dans le rôles d'Haïtiens pris dans un tremblement de terre. J'ai presque oublié: David Patry a eut plus tôt dans la journée la médaille des plus grosses couilles pour avoir osé dénoncer ce qui se passait en coulisses au Journal de Montréal.

Donc, RF n'a pas mis la main sur ni Judith Jasmin ni Antoine Désilet. Mais! Nous avons gagné le prix de la table qui a eu le plus de fun (comme en témoigne cette photo de JF Codère, Oli Jean et Bonhomme) et on remporte la palme de la meilleure fin de soirée.

Des indices - seins, matériel synthétique, lampion, feu - et photo pour cogiter là dessus aujourd'hui. Faites vos propres conclusions.

La suite talleur...

«Je suis trop maigre!» Mme Desbungalows

Il y a Louise Deschâtelets et pour moins cher, il y a aussi Pascale Desbungalows.

Faire la file chez le psy? Écris-moi plutôt, c'est gratuit: Courriel.du.coeur@gmail.com

Un premier client.

Chair Pascale Desbungalows,

Je suis trop maigre. On me dit de porter des vêtements à motifs pour me grossir un peu, donner l'illusion du dodu. Mais...je suis tellement, tellement maigre que je ne supporte même pas les motifs. Mon pyjamas rayé...ben il est rayé à une seule barre. Parce deux, c'était trop d'espace pour le tissu.

J'en ai mon tas de partir au vent et de me faire pointer du doigt avec les gens qui me crient "une chance qu'il est solitaire ton ver! S'ils étaient deux, ya longtemps qu'ils seraient morts de faim!".

Que faire? Pourtant, je gagne ma vie grassement depuis deux ans. Avec tous ces bonus, ces coupons rabais de restaurant... Et je regarde mes collègues qui prennent en largeur! Moi, mes yeux se creusent et mon cul continue d'entrer dans ma chaise ergonomique.

Merci de m'aider, mme Desbungalows.

Éric.

Cher Éric,

On apprend beaucoup de chose sur les gens en lisant entre les lignes et je constate que votre maigreur est alarmante...au point où même vos doigts font des lapsus. On dit «Chère» Pascale et non pas «Chair» Pascale.

Avez vous tenté d'identifier la source de votre mal? C'est souvent ça, la clé. Vos problèmes de rétention de gras originent selon moi d'un souper sur une terrasse d'un restaurant bon marché rue Sherbrooke Est, avec vue sur le parking. Aviez-vous commandé des ailes de canard ce soir-là? Si la réponse est oui, ne cherchez pas plus loin. On avait gavé de force ce pauvre canard et en réaction à ce supplice, la nature se venge. C'est comme ça.

J'ai peur de ne pas être en mesure de vous conseiller adéquatement quant à votre prise de poids. Avez vous essayé de manger du bon pizza? Encore plus gras que de la bonne pizza. Un vieux truc grec. Vous pouvez aussi tenter de travailler moins, en faisant faire votre travail par les autres. C'est peut-être ça le secret de vos collègues qui s'expandent du postérieur. Je vous suggère aussi, pour ne pas dépenser inutilement des précieuses calories, de vous déplacer en triporteur. Plein de gros le font, avec succès. Mais si vos yeux se creusent, mon avis de professionnelle, et même d'experte, c'est que la cause est perdue d'avance. Vous allez continuer de maigrir jusqu'à disparaître.

En attendant, pourquoi ne pas opter pour des vêtements unis aux couleurs vives? Évitez le noir et le gris surtout. Rien de mieux qu'un beau polo fushia pour revamper son look baquet et mystifier tout le monde. Car n'est-ce pas tout ce qui est important, sauver les apparences?

La meilleure des chances dans votre combat, cher Éric. Un beau salut à votre ver!

Pascale Desbungalows.

Le pouvoir infini du «Voyourisme»

Qu'est-ce qu'un voyou?

On y revient encore, mais dans un autre contexte. Tout autre. Et c'est incroyable.

Lisez jusqu'au bout...

Un ami twitter m'envoie ce lien vers le blogue de Elias Makos. Un gars qui couvre les nouvelles technologies et les tendances à CTV. Il est aussi prof au département de journalisme de Concordia. L'adresse du blogue: http://eliasmakos.com

Bref, le gars est au Best Buy du Carrefour Angrignon, pour acheter un jeu. Non, deux jeux. C'est un gars actif, visiblement. En tout cas, il a l'oeil vif, grâce à sa console Wii, parce qu'il voit tout plein d'employés sur le plancher du comptoir Videotron. Beaucoup plus que de clients et se dit que c'est étrange, parce que, Quebecor n'a pas ce discours là avec ses lock-outés du Journal. En fait, c'est ce que Quebecor nous a dit...qu'il fallait accepter que les ressources étaient maintenant limitées...bla bla bla. Bref, j'ai du manquer le bout où on m'expliquait, au contraire, que le commerce de détail était en pleine explosion, ce qui justifiait un surplus de vendeurs payés au salaire minimum.

Où en étais-je? Ah oui, le gars de CTV. Intrigué par cette foule d'employés, alors qu'il est à un bonne vingtaine de pieds de la boutique, il sort son téléphone et prend le tout en photo (la dite photo que j'ai repiqué sur son blogue et que j'ai mise ici).

Erreur. Le pauvre monsieur s'est fait menacer non pas une, ni deux mais...trois fois par un employé de Vidéotron mécontent qu'il ait osé immortaliser sa boutique. Jusque dans le stationnement. En ne demandant qu'à la TOUTE fin l'assistance des agents de sécurité du mail. Ce qui est, somme toute, étrange. Car si d'une part il est interdit de prendre des photos des boutiques à l'intérieur du Carrefour Angrignon, le réflexe normal et logique (et légal??) de l'employé de Videotron aurait dû être de s'adresser en PREMIER à ces agents.

Cas vécu de journaliste, quand on tente de prendre des clichés à la sauvette dans les commerces (sans demander de permission...pour les bienfaits d'une enquête, exemple) ce sont TOUJOURS les agents de sécurité qui nous avertissent. Pas les employés sous l'emprise d'une crise de zèle et d'intimidation.

Pourquoi déployer autant d'énergie pour intimider ce gars? Y'a-t-il quelque chose susceptible d'être révélé sur ces photos? Trop d'employés en même temps sur le plancher? Je n'insinue rien sinon c'est bizarre en tab*&(?%!!

Encore...soyez-en les juges ICI. ***AJOUT: J'ai oublié de dire qqch d'important. Le gars de CTV invite les gens, à la fin de son "post" a faire comme lui et prendre la boutique en photo...si vous passez par là. Faites donc!

La recrue

Peu de gens le savent, mais Pierre Karl Péladeau a déjà été photographe dans le journal de son père.

Encore aujourd'hui, apparemment, il se gâte avec quelques assignations...dont le mariage de Rodger.

(vu sur twitter, via @FrancisVachon MERCI ! hahaha)

Je ne sais pas quel salaire il a pu se verser pour cette photo prise pour QMI...A-t-il cédé ses droits moraux et droits d'auteur? Cela fait-il parti d'un forfait texte-photo-vidéo? Si oui...où est cette vidéo avec commentaires et analyses? Verra-t-on PKP jaser du mariage de l'homme Tout partout au comptoir de Denis Lévesque? Hum.

Petissssion

Le monde des pétitions en ligne est en effervescence. Moratoire sur les gaz de schiste…démission de Jean Charest…boycott du Journal de Montréal… On ne sait plus où signer.

Il y a des autographes virtuels qui se perdent. Mes suggestions de «Pétitions en ligne» à signer dès maintenant !

Une pétition en ligne…

…Pour encore plus de Serge Postigo à la télévision.

…Contre le vin Ed Hardy. Le linge Ed Hardy. Et contre le bon goût tout court de Ed Hardy.

…Pour la fin des Vox Pop aux bulletins de nouvelles et pour les travaux communautaires systématiquement imposés aux journalistes (ou producteurs de contenu) qui retombent dans cette pratique.

…Contre l’album de Noël d’Edgar Fruitier. Qu’il s’occupe donc de ses fantômes et laisse Noël tranquille.

…Pour le sens de l’humour obligatoire et la compréhension au-delà du 1^er degré des messages partagés sur les médias sociaux.

…Contre les Tops et Flops culturels à l’approche des Fêtes.

…Pour limiter la création de livre de recettes à UN par personne par année si 1) La personne est un cuisinier/cuisinière de formation 2) Une sœur dans un couvent 3) Une vedette hasbeen qui souhaite relancer sa carrière sans passer par la téléréalité. Tous les autres cas, exclus.

…Contre la démission de Bernard Landry.

…Pour la mayonnaise 100 % gras.

La suite? J'attends vos suggestions...

Pascale Desbungalows

Je ne suis pas née Louise. Ce qui ne m'empêche pas d'aspirer, un jour, à être digne de ce prénom.

En attendant, je suis comme la marque sans nom des Louises. Quand quelqu'un n'a pas les moyens de s'offrir une bonne critique télé de Louise Cousineau, je suis là. Et...Grande nouvelle: désormais, je me propose aussi comme alternative à Louise Deschâtelets.

Pascale Lévesque = Louise Deschâtelets du pauvre.

Sans prétention, cela dit. Je ne peux pas te promettre plus que d'être l'homme à tout faire de Décore ta vie, mais avec ton âme. Ne t'attends pas à du vrai bois, juste du MDF.

Alors...Si tu manques de Namaste dans ta vie, si tu te demandes comment résister à cette tarte au sucre qui trône sur ton comptoir, si tu ne sais pas quoi porter pour ton cocktail ce soir, si tu ne sais pas quoi faire avec cette enveloppe brune dodue que ton voisin contracteur vient de glisser sous ta porte, si tu es pris dans un triangle amoureux avec une beauté du Banquier, si tu es coincé dans ta combinaison de lycra...

Écris-moi!! Courriel.du.coeur@gmail.com

Peut-être que je réglerai ton problème ici, dans ce blogue. Chanceux. Chanceuse. Je ne suis pas Louise Déchâtelets, mais je suis, pour sûr, Pascale Desbungalows.

Hoc opus, hic labor est.

L'art de régner par le discours est tout entier dans l'art de remuer les passions. C'est donc à toucher les cœurs que l'orateur doit surtout s'appliquer : Hoc opus, hic labor est.

Ok. Je serais incapable d'élaborer davantage sur ce que je viens d'écrire plus haut. À vrai dire, j'ai attrapé ça sur «les internets», sur le premier site qui n'associait pas «Latin» avec «Ricky Martin». Tout ce que je voulais, c'était d'insérer une locution latine pour bien introduire Bernard Landry. Le latin, c'est comme de la vaseline pour faire passer les Bernard Landry de ce monde.

Est-ce que ça rend le politicien moins vulgaire? Forcément, je pense que tout ce qui facilite le passage rend «la chose passée» moins vulgaire. J'en conclus que Bernard aurait donc du parler latin mercredi, à Trois-Rivières lorsqu'il s'est adressé à une foule de syndiqués de la CSN, dont ma gang de rue...Frontenac.

Car il s'y est présenté...AVEC UN JDM SOUS LE BRAS!!!

Je n'y étais pas. J'étais occupée à sauver la démocratie avec un texte sur Pour ou Contre le financement public d'un nouveau Colisée. En me disant que j'avais manqué mon coup, la semaine dernière, en omettant de conseiller à nos lecteurs l'excellent (épeurant!!) reportage de Découverte sur les gaz de schiste. Façon de me racheter.

Donc...je n'y étais pas. Mais lire le texte de mon collègue Yvon Laprade m'a suffit. Qui a tort, qui a raison dans ce conflit de travail qui nous accable depuis près de deux ans? J'avoue que j'y perds mon latin, parfois. Ici, ce n'est pas la question: c'est un pur et simple manque de délicatesse, comme le dit aussi Yvon.

Grand bien lui fasse, Bernard Landry, s'il lit toujours ce tabloïd où il a des amis... Vrai qu'on s'amuse avec Louise Deschâtelets, Michel Beaudry et Rodger Brulotte. Eux, ce ne sont pas des voyous.

Hoc opus, hic labor est. C'est une entreprise, c'est un travail difficile.

C'est un travail difficile de s'assumer dans la vie. De se tenir droit...à hauteur d'homme. Et je m'étonne de voir qu'aujourd'hui, ce soir plutôt, c'est Mike Ward, un humoriste qualifié (à tort) de vulgaire, qui a gagné mon concours de posture. Zéro vaseline. Un des rares comiques en deux ans à blaguer de front sur notre conflit: un lock out chez Quebecor, on s'entend qu'il faut que tu fasses exprès de faire des détours pour ne pas blaguer là-dessus quand ton créneau c'est l'humour «intelligent», politique et social.

Mike Ward: Zéro vaseline. Parce que quand tu es cohérent, droit, même avec des grosses couilles qui dépassent, ce que tu dis ça passe toujours bien.

Ça ne s'invente pas

C'est drôle ça.

Un air comme ça sur une photo, ça ne s'invente pas.

Comme ce grognement sorti d'outre tombe que ma Scarlett a poussé l'autre jour à la vue d'une agente de stationnement. Cesar aurait voulu que je la corrige. Moi j'estimais qu'elle avait un comportement non seulement adéquat, mais digne.

On en revient à la photo: Désautels et Durivage, un air accablé, croqué par notre pro, Luc Laforce...on croirait presqu'ils ont un air de VOYOU! Le procès du «Boss de toute» vs «Le gars payé par nos taxes» se poursuit au Palais de justice cette semaine.

Ça non plus, ça ne s'invente pas. (mais ça s'écrit peut-être...ya sans doute un scripteur en-dessous de tout ça, Fabienne ou Réjean?)

Oh aussi...l'excellente caricature de Beaudet.

Agent compte double

Retour d'«Agent en vedette».

Celui là, il avait un nom trop long pour que sa face entre aussi sur sa pancarte. C'était son nom ou sa face.

Quand même, ça laisse songeur quand le prénom de ton agent vaut plus au scrabble que la commission qu'il se fera sur la vente de ta maison.

...Mais peut-être que c'est lui qui prenait trop de place sur la pancarte, parce qu'il est trop gros? Comme mon collègue David Santerre?

**AJOUT (merci miss Lachapelle): Voici sa FACE. Pourquoi la cacher? Une vraie pub de Soul Glow.

Fais du feu dans la cheminée: je reviens chez nous

J'étais partie faire ma vaisselle. Le début de mon plan triennal de ménage.

Ai-je manqué quelque chose? Paraît qu'il s'est passé une grosse affaire là, avec Joël Legendre? Il a arrêté de sourire? C'est pu lui qui fait la voix de Leonardo Dicaprio et de Susan Sarandon?

Faut vraiment que je m'achète un lave-vaisselle.