6.26.2012

Farfadet et chanteuse de karaoke



C'est l'histoire d'un tandem qui, un samedi soir, quitte vers la campagne - oh pas si lointaine - chercher de la bière. La moitié du tandem (Madame Lévesque) avait demandé service à l'autre moitié (Monsieur Lévesque), bien gentille d'ailleurs d'accourir en chevalier. C'est pas n'importe qu'elle bière, c'est la Shawinigan Handshake.  Reste que des multiples échanges de voiture l'ont fait aboutir à Ste-Marie-Salomé, ou quelque part du genre, et qu'il a fallu la récupérer loin de notre (ok, de "MA") zone de confort (Monsieur Lévesque étant pour sa part un campagnard assumé et même vantard).

La bière fut récupérée, puis menée à bon port dans les jours subséquents et même ingurgitée par des gens zimportants. Qu'importe, cette chasse à la bouteille a mené notre duo à l'épuisement. Ou presque. Bon, ok, on avait faim, c'est tout.

- Là, j'interromps le récit le temps de crier que c'est indécent comment la tv nous présente des trucs insignifiants parfois, dans le rayon "on s'en criss" on frappe fort -

Donc, disais-je? On avait faim, ce qui me fait dire qu'on s'est laissé aveugler par notre rêve d'une découverte style touristes qui dénichent LE restaurant aux saveurs inédites et au vin magique caché derrière les trois pins et le comptoir à pizza du club vidéo. Notre conseil: gardez la tête froide, car 60 $ pour une table d'hôte, c'est trop, et ça te mène à considérer les banquettes du St-Hubert de Charlemagne.

Donc, morale de cette histoire. Si vous vous laissez séduire par une cuisse de poulet, et que vous croyez qu'on a programmé du karaoké au resto-bar, ne demandez pas à la serveuse à qu'elle heure il se termine...car elle répondra, avec le sourire, que la chanteuse professionnelle qu'on vient d'engager termine son set à minuit.

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