3.10.2010

Excuse de marde

Dans la catégorie «scuse-moi, faut que je te laisse, mes céréales ramolissent», j'ai vraiment gagné le championnat de l'excuse de marde aujourd'hui.

J'ai dit au pauvre gars de Greenpeace venu cogner à ma porte pour me recruter (du porte à porte dans Côte-des-Neiges...faut être déterminé pareil), que je pouvais pas adhérer à son groupe parce que...parce que...j'étais JOURNALISTE.

Ça a duré une seconde, mais j'ai eu le temps de lire un gros WTF teinté de dégoût dans son visage. Avec une défaite poche comme ça, il a du penser que j'étais le genre à jeter ma vieille peinture dans ma toilette en criant "Fuck les rivières, quin Roy Dupuis!". Le pire, c'est qu'en voulant refaire impression, j'ai insisté, trop peu, trop tard, surtout trop mal, en disant «Oui mais mon site internet de journaliste traite de questions environnementales...euh...on couvre le vert. On est un média sérieux, pas juste une site...de même».

Je ne peux pas être membre de ton groupe parce que je suis JOURNALISTE! Pfff. J'ai un travail sujet aux bénéfices marginaux plus ou moins éthiques...spectacles, albums, sorties jet-set (haha si peu), sandwichs pas de croûtes à volonté... Et moi, comment je profite de mon statut? Rien de mieux qu'une excuse de marde pour me débarrasser d'un solliciteur de Greenpeace. J'aurais été un baleinier chinois très peu convaincant.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire